Bienvenue sur mon blog de randonnées !

Bienvenue sur mon blog de randonnées !

Balade entre Les Sauvages et Tarare (69)

 

Départ : Lieu dit "Le Charpenay". De Tarare, prendre le N7 en direction de Les Sauvages, premier hameau en arrivant à Les Sauvages (7km de Tarare). 45 minutes de Lyon.

Temps total :3h30. 13 km.

Date : 18 Mars 2012

Topo : Fiches randonnées en vente à l'OT de Tarare. balises bleues.

Du Charpenay, laisser le restaurant sur la droite et bifurquer juste après en suivant "Beaumangu" (voir photos). Continuer sur le chemin goudronné jusqu'au hameau de Beaumangu. Continuer en direction de "Mouillatoux" puis au croisement de deux chemins forestiers, prendre celui de gauche qui monte (panneaux en bois "chapelle de bel Air"). En arrivant à la chapelle (lieu sympa pour le pique nique), descendre en contrebas par le chemin herbeux, qui nous mène à Tarare, au lotissement "les Ayets". Suivre à gauche la rue des Ayets et passer devant le cimetière, en direction de "Fomblaise". La route goudronnée laisse place à des chemins forestiers (balisage bleu) qui grimpent jusqu'à Notre Dame de La Roche. Nous continuons ensuite quelques minutes pour retourner au Charpenay.

 

 

Situation :

 

 


Agrandir le plan

 

 

Tarare :

 

Je ne peux m'empêcher de vous donner quelques informations sur la ville où j'ai grandi...

 

Une petite ville industrielle, « cité de la mousseline » et « capitale du rideau ».

 

TER - Viaduc de Tarare (69)

 

Durant la seconde moitié du XVIIIe siècle, la ville prend son envol grâce à la fabrication de la mousseline, puis un siècle plus tard lance en parallèle la fabrication de peluches et velours. Tarare se tourne ensuite vers l'industrie teinturière.

 

 

Le centre-ville de la commune en été.

 

Au milieu du XIXe siècle, une énorme bâtisse (toujours visible aujourd'hui à l'entrée Est de la ville) abrite le travail de jeunes ouvrières d'origine rurale, dans un "couvent-usine" où l'encadrement est assuré par des religieuses qui aident à convaincre les familles de laisser partir leurs jeunes filles vers le travail industriel.

 

Le dix-neuvième siècle est l'époque des fibres naturelles dans l'industrie textile (lins, cotons). Dans les années 1930, se développe la production d'articles à base de rayonne et tous les composés en viscose qui en découlent. À partir des années 1950, un véritable renouveau s'opère avec le voile Tergal, fabriqué à partir de polyester. Tarare devient la capitale mondiale du rideau, assurant près de 80 % de la production nationale.

 

À côté du rideau, l'industrie textile est déclinée dans le tissu éponge, la confection, la teinturerie, ... pratiquée par une dizaine d'entreprises familiales et un réseau d'ateliers ou petites usines de sous-traitance. L'industrie textile occupe une main d'œuvre nombreuse, en bonne part féminine, résidant non seulement à Tarare mais dans les communes agricoles environnantes. Pour de nombreuses familles, le travail posté en usine (on dit, localement: "faire équipe") constitue une deuxième source de revenu, pour l'homme ou la femme, en complément de l'exploitation agricole.

 

Depuis 1950, tous les cinq ans, les Tarariens fêtent l'industrie textile pendant trois jours, baptisée "Fêtes des Mousselines", même si ce textile, ou la tarlatane qui la remplace pour pavoiser la ville, ne sont plus fabriquées sur place.

 

La patrie du Taraflex

Dès 1947, une famille d'industriels tarariens, spécialisée dans la teinturerie textile, diversifie ses investissements en créant une entreprise de plasturgie. Cette entreprise, dont la gestion est laissée dès l'origine à des ingénieurs spécialement recrutés pour ce nouveau métier, développe une gamme de produits de revêtement de sol en matière plastique, révolutionnaire pour l'époque. L'entreprise a longtemps conservé, en héritage de ses origines le nom de "Blanchiment et Apprêts de la Turdine" (BAT), tandis que son produit était baptisé "Taraflex", en référence à la ville.

Dans les années 1980, "la BAT" est rachetée par le groupe Gerflor, dont le siège est à Villeurbanne. Taraflex reste la marque du groupe spécifique aux sols sportifs de haute performance. Ainsi équipe-t-elle les plus prestigieuses compétitions en tennis, badminton, volley ball, basket ball, hand ball, etc. : Jeux Olympiques, championnats du monde, tournois ATP et WTA, etc..

L'usine Gerflor de Tarare est aujourd'hui encore la plus grosse entreprise de la ville, avec 700 salariés.

 

 

La balade part de la maison de mes parents... que j'ai réussi à emmener avec moi :-)

Notre maison est située juste en haut du lotissement du Charpenay, où commence la balade.

 

 

  

 

Vue sur Tarare :

  

  

 

 

Suivre Beaumangu, après le restaurant.

  

  

 

 

  

 

  

Après 20 minutes environ, on arrive au hameau.

  

  

 

Au carrefour, suivre à gauche "Bel Air".

 

  

 

 

  

 

 

  

 

  

  

 

 

  

 

 

  

La chapelle de Bel Air.

  

  

 

 

  

 

Vue sur Tarare :

 

  

 

 

  

 

Bel endroit pour le pique nique.

 

  

 

Nous prenons le chemin étroit pour descendre à Tarare.

  

  

 

 

  

 

  

  

 

 

  

 

Passer devant le cimetière en direction de Fomblaise.

 

  

 

  La chapelle au loin

 

  

 

 

  

 

 

  

 

Petite chapelle, en arrivant à Notre Dame de La Roche, où a lieu chaque année un pélerinage, pour le 15 août.

 

  

 

 

  

 

 

  

 

Retour au point de départ.

 

  



18/03/2012
1 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 233 autres membres